
Vingt-quatre heures après un précédent séisme de magnitude 8,2, qui a provoqué un début de tsunami sur les côtes chiliennes ainsi qu’au Japon, la terre a de nouveau tremblé, jeudi 3 avril, au Chili. Une puissante réplique de magnitude 7,6 a été enregistré à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville d’Iquique. Une alerte au tsunami a été rapidement levée. Ce nouveau séisme s’est produit dans les terres et beaucoup plus près de la ville que celui de la veille, situé à 89 kilomètres au large et qui avait tué 6 personnes.Pour le moment, les autorités n’ont signalé aucune victime ni dommage matériel. Les autorités ont demandé à toute la population proche de la côte dans le nord du pays de quitter les lieux, avant de réduire cette alerte uniquement à l’extrême-nord.Parmi les personnes évacuées, la présidente Michelle Bachelet, qui s’était rendue sur place pour évaluer les dégâts dans la ville d’Arica. Comme la veille, les habitants de la région ont reçu un SMS leur ordonnant d’évacuer la zone dans le cas où un tsunami frapperait les côtes.L’alerte a finalement rapidement été levée.Le Chili est un des pays les plus touchés par les séisme au monde. Un tremblement de terre d’une magnitude de 8,8 avait provoqué la mort de plus de 700 personnes en 2010, détruisant plus de 220 000 maisons.Le séisme le plus puissant enregistré dans le monde l’a été au Chili – d’une magnitude de 9,5 en 1960, tuant plus de 5 000 personnes.Des centaines de tremblements de terre ont secoué la pointe nord du pays au cours de ces deux dernières semaines, mettant les nerfs des habitants à vif, tandis que les spécialistes ne pouvaient confirmer s’il s’agissait d’un signe avant-coureur d’un désastre.Une secousse de magnitude 6,7, le 16 mars, avait notamment entraîné quelques dégâts mineurs et la brève évacuation de 100 000 personnes mais aucun tsunami n’avait été signalé.Source et graphique : Le Monde fr