L’augmentation des prix à la pompe a déjà de sérieuses répercussions sur la vie des citoyens. Le vendredi 21 février 2003, dans toutes les stations services , les automobilistes n’arrêtaient pas de se plaindre . C’était la panique chez beaucoup de conducteurs dans les rues de Port-au-Prince , vendredi dernier . Ils faisaient le va-et-vient d’une pompe à une autre pour pouvoir alimenter leurs véhicules en carburant . Car, avant le nouvel ajustement, les pompes à essence de la capitale avaient fermé leurs portes et même la présence des pompistes n’était pas remarquée . Les conducteurs ne savaient où se donner la tête pour trouver le précieux liquide . Et quand finalement, la nouvelle est tombée justifiant la rumeur de la nouvelle hausse des prix du carburant à la pompe, vite les cadrans électroniques affichèrent les nouveaux tarifs : «diesel ,$ 17,40 le gallon ; gazoline sans plomb 95 , $ 27 et sans plomb 91, $ 26 ». Il était difficile d’entrer en contact avec les propriétaires ou responsables des pompes à essence. Ils se contentaient de passer des ordres à leurs subalternes par téléphone les invitant à suspendre la vente du carburant dans les pompes. Un seul d’entre eux avait voulu répondre aux questions de Radio Métropole sur la situation en indiquant que l’augmentation des prix du carburant ne servirait pas les intérêts des propriétaires . En tout cas , c’est la consternation totale chez les conducteurs de véhicules et chez les propriétaires de voitures privées. Ils sont en plein desarroi face à cette nouvelle hausse des prix du pétrole dans les stations à essence.
Nouvel ajustement du prix du carburant: c’est la grogne au sein de la population
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