Port-au-Prince et ses environs ont connu une nouvelle journée de tension ce lundi ; Des actes de violences ont été enregistrés dans plusieurs coins de la zone Métropolitaine. Très tôt dans la matinée, des barricades de pneus enflammés notamment ont été érigés à Pétion-ville et dans la zone de Bourdon dans un premier temps. Des groupes de manifestants allaient par la suite longer Delmas, ce qui a créé une situation de panique sur l’autoroute en milieu de journée. Des barricades ont été placées dans plusieurs points, dont Delmas 48, 60 et 83. Une bonne partie de la journée a été paralysée a cause de ces mouvements de protestations qui n’ont pas été revendiqués. Toutefois, les manifestants réclamaient de l’essence et ils en ont profité pour dénoncer la gestion de cette crise par le pouvoir en place. Notons qu’un mot d’ordre de grève a été lancé pour ce lundi. Dans un message audio qui circule sur les réseaux sociaux, il est demandé aux citoyens de rester chez eux pour dire non à tout ce qui va mal dans le pays en ce moment. Les autorités policières haïtiennes avaient affiché une grande détermination ce matin à l’aube en vue de faire échouer les mouvements de protestation de ce lundi 16 septembre 2019. Le chef de la Police, Normil Rameau, était dans les rues de la capitale dans le cadre du dispositif sécuritaire pour la journée de grève. Le directeur général a.i. de la Police a pris la tête des patrouilles, a dit le porte parole adjoint de la Police, Gary Desrosiers, pour expliquer la nouvelle stratégie des autorités policières. Des directeurs centraux et des membres du haut état major ont suivi l’exemple de leur chef. Le nombre de points fixes avait augmenté dans la région métropolitaine de Port-au-Prince en cette occasion. Le dispositif sécuritaire avait été déployé à l’aube pour contrer les actions des manifestants. Mais certains observateurs ont dénoncé la passivité de la police. EJ/Radio Métropole Haïti
Nouvelle journée de tension à Port-au-Prince
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