Nouvelle offensive des gangsters à la capitale

199

Un enfant de 11 ans a été tué lors d’une attaque d’un groupe de criminels au centre ville de Port-au-Prince, hier.L’incident s’est produit vers 2 heures de l’après midi à la rue du peuple lorsque les bandits ont fait irruption pour cambrioler des maisons de commerce.L’élève en 7 eme année au lycée firmin a été mortellement atteint à la tête indique sa mère. Selon des riverains et des marchandes les bandits avaient ouvert le feu surprenant les policiers en poste dans le secteur. En réaction, le chef de la police, Mario Andrésol, a révélé que des anciens policiers, membres de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN) sont impliqués dans les récents actes de violence enregistrés dans la région métropolitaine. » Nous recherchons ces criminels » lance M. Andrésol soulignant que certains d’entre eux avaient été appréhendés puis curieusement libérés par la justice. Il soutient que les libérations de criminels entraînent des frustrations au sein des agents de l’ordre.Tout en reconnaissant qu’il y a parfois des faiblesses dans les dossiers Mario Andrésol croit qu’il ne faut pas donner l’impression de protéger les bandits. Selon le chef de la police, certains de ces anciens policiers sont impliqués dans le massacre de Martissant. Interrogé sur le dispositif sécuritaire, Mario Andrésol refuse de parler de relâchement, mais annonce de nouvelles dispositions. Par ailleurs, dans son 25 eme rapport la Commission Justice et Paix fait état d’une hausse des actes de violence au cours des trois derniers mois de 2007. Le principal responsable de la commission, le père Jean Hansen, fait remarquer que 44% des 120 victimes répertoriées l’ont été par armes à feu.Tout en indiquant que l’insécurité tend à resurgir dans des quartiers tels Martissant, le père Hansen estime que les commissariats dans ces zones ne sont pas efficace.

Publicité