Nouvelle poursuite contre l’ONU pour réclamer justice et réparation pour les victimes du cholera

1500 citoyens haïtiens ont déposé ce mardi une nouvelle plainte devant un tribunal fédéral de Brooklyn contre l’Organisation des Nations Unies afin de réclamer justice et réparation pour des milliers de victimes de l’épidémie du cholera en Haïti, a-ton appris de la presse.ca. Les instigateurs de cette nouvelle poursuite réclament une compensation pour les morts et les malades ainsi que du financement pour assurer l’approvisionnement en eau potable d’Haïti qui a été dévastée par un tremblement de terre en 2010. Cette nouvelle poursuite fait suite à une récente déclaration du département d’Etat américain estimant que les patrons de l’ONU devraient bénéficier de l’immunité dans le cadre de la poursuite engagée contre l’organisation internationale devant un tribunal de Manhattan le 9 octobre 2013 par cinq avocats en vue de la porter à dédommager les victimes de l’épidémie du choléra. En ce sens, les requérants entendent demander au tribunal de statuer sur la non recevabilité de la requête du département d’Etat américain brandissant l’immunité en faveur des officiels de l’ONU. Selon Tim Howard, l’un des avocats des plaignants, on se serait cruellement trompé en pensant seulement à l’idée que l’ONU pourrait bénéficier d’une quelconque immunité dans cette affaire. Des études scientifiques réalisées par des experts ont démontré que l’épidémie de choléra a été causée par des Casques bleus. La prestigieuse université de Yale aux Etats-Unis a publié en aout 2013 un rapport confirmant que les soldats népalais sont à l’origine de cette épidémie, qui a fait plus de 8.300 morts en Haïti et plus de 670.000 autres personnes touchées. Pour les scientifiques, les preuves sont évidentes. Ils avaient demandé à l’ONU de créer une commission afin de dédommager les victimes. Les hauts responsables des Nations Unies avaient toujours refusé de reconnaître leur responsabilité dans cette affaire. La semaine dernière, le secrétaire général adjoint des Nations-Unies, Pedro Morano Rojas, avait proposé l’adoption d’un « plan marshall » afin de lutter contre l’épidémie du cholera qui, estime-il, devient une menace pour toute la caraïbe. MJ/Radio Métropole

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