Les motocyclettes pullulent dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Toutefois ce moyen de déplacement, rapide et indispensable pour éviter les nombreux bouchons, est l’une des principales sources de préoccupation des autorités sécuritaires. Des bandits à motos sont impliqués dans la quasi-totalité des crimes enregistrés dans la capitale depuis plusieurs années.De nombreuses dispositions visant à contrôler les chauffeurs de taxi moto n’ont pas été appliquées. Le responsable du service de la circulation des véhicules, le commissaire Will Dimanche, a une fois de plus sonné la charge.Il se propose cette fois ci d’exiger un comportement exemplaire des chauffeurs de taxi moto et des passagers. Les personnes à bord des motos devront montrer pattes blanches tout en ayant soin d’insérer leur T shirts ou chemises dans leurs pantalons. Les policiers seront maintenant plus vigilants à l’approche d’une motocyclette .En début de semaine 9 bandits avaient utilisés 3 motos pour lancer une attaque contre une patrouille fixe de la police à La Saline. Le directeur du service de la circulation interdit également au taxi moto de transporter plus d’un passager.Cette disposition est en réalité un rappel d’une mesure qui n’a jamais été respectée. En ce qui a trait à la capacité de son service à faire respecter les dispositions, M. Dimanche a mis l’accent sur la détermination des agents.Toutefois il déplore un manque d’effectif indispensable pour une meilleure efficacité. Il fait remarquer que d’autres institutions doivent jouer leur partition espérant entre autres une réglementation de la vente des motocyclettes.N’importe quelle entreprise peut vendre des motos sans contrôle regrette t-il. Plus de 3 500 motos saisies par les forces de l’ordre n’ont pas été réclamées par leurs propriétaires, révèle M. Dimanche. LLM / radio Métropole Haïti