Le conseiller électoral Rodol Pierre s’est élevé contre la décision de ses collègues de designer un nouveau vice président du Conseil Electoral Provisoire (CEP).Dénonçant le caractère illégal de la décision des 8 autres conseillers, M. Pierre a fait remarquer qu’il n’avait pas été informé de la tenue de cette rencontre. » Il s’agit d’un acte sous marin », a lancé M. Pierre soulignant que l’election de François Jasmin n’a pas eu lieu à l’unanimité. Rodol Pierre se considère comme le vice président de l’organisme électoral puisqu’il ne reconnaît pas l’autorité de M. Jasmin. Il soutient que seul le chef de l’Etat peut l’écarter de son poste. » Si le président Préval se prononce on doit se courber », explique t-il. M. Pierre dénonce également une campagne visant à le discréditer auprès du chef de l’Etat et de l’opinion publique.Rappelant qu’il a été membre de l’état major de l’équipe de campagne de M. Préval, le conseiller électoral Rodol Pierre révèle qu’il est toujours un proche conseiller du chef de l’Etat.De plus, M. Pierre informe qu’il est la cible d’attaques qui selon lui proviennent du président du CEP, Frantz Gérard Verret.Il révèle que des individus non identifiés auraient tenté d’identifier sa résidence. Par ailleurs, Rodol Pierre a estimé que la tenue des élections sénatoriales dans le département du Centre n’est pas une priorité. Il estime que le gouvernement ferait mieux d’éviter un gaspillage et de reporter les élections sénatoriales dans le Centre.LLM