Nouvelles révélations du chef de la police sur les narcodollars

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Le chef de la police, Mario Andrésol, a tenu à faire d’importantes révélations sur le dossier des narcodollars de Port-de-Paix afin de faire taire les rumeurs tendant à discréditer la PNH.Il révèle que la thèse du suicide par empoisonnement est privilégiée en ce qui a trait au décès de l’assistant du directeur départemental de la Police du Nord Ouest, Philippe Jean Raymond.Selon M. Andrésol les enquêteurs de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) ont trouvé la boutique où M. Jean Raymond avait acheté l’acide sulfurique qu’il a ingurgité. » Des personnes ont confirmé l’avoir vu sortir de sa voiture avec un galon d’acide pour batterie », explique M. Andrésol. Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole M. Andrésol a soutenu que le commissaire Philippe Jean Raymond est décédé trois heures après son arrivée à Port-au-Prince » L’officier qui était accompagné d’un médecin cubain dans l’avion a été transporté à l’hôpital dès son arrivée dans la capitale », ajoute t-il. Lors d’une séance de travail avec les députés, le chef de la police avait rapporté les déclarations de Alain Désir lequel avait estimé à 2.5 millions de dollars la somme cachée dans la résidence de son oncle à Lavaud.Outre les 1 700 000 dollars saisis par la BLTS il y aurait plus de 800 000 dollars dont les autorités auraient perdu la trace. Mario Andrésol annonce que les forces de l’ordre se préparent à interpeller plusieurs personnes impliquées dans le pillage des narcodollars de Port-de-Paix. » Des personnes interpellées confirment avoir reçu des sommes qui ont servi à l’acquisition d’un terrain ou d’une voiture », assure M. Andrésol. Par ailleurs l’ancien directeur départemental du Nord ouest, Jean Mary Bernard Dadaille, serait en cavale.Le porte parole de la police, Gary Desrosiers, informe qu’une perquisition a été réalisée au domicile de M. Dadaille à Caradeu (Port-au-Prince), la semaine dernière. » Il est activement recherché », déclare M. Desrosiers soulignant que les agents de la DCPJ ont agi sur ordre du commissaire du gouvernement de Port-de-Paix.

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