Les funérailles nationales des quatre policiers assassinés dans la zone de l’aéroport de Port-au-Prince, le 6 février, ont été chantées, le mercredi 16 février 2005, en l’Eglise de Christ-Roi. Parents, proches et frères d’armes des policiers abattus n’ont pu contenir leurs émotions. S’adressant au président de la République, Boniface Alexandre, et au Premier ministre, Gérard Latortue, présents en la circonstance, la porte-parole de la PNH a réclamé du gouvernement l’équipement nécessaire pour mener à bien sa mission. Jessie Cameau Coicou a réaffirmé la détermination de l’institution policière de combattre le banditisme sous toutes ses formes. Très émue, Madame Coicou a dénoncé cet acte qui frappe l’institution et ses plus jeunes cadres. Le Premier ministre Gérard Latortue a annoncé un effort supplémentaire du gouvernement pour doter la police de l’équipement adéquat. Le président du Conseil Supérieur de la Police nationale fait état d’un hommage posthume qui sera rendu aux victimes. M. Latortue renouvelle le support du gouvernement aux policiers. La PNH accuse René Jean Anthony dit « Grenn Sonnen », un ancien attaché et homme de main lavalas et Ravix Rémissainthe, commandant autoproclamé des militaires démobilisés d’être impliqués dans ce crime. Accusation rejetée par ces derniers qui font l’objet d’un avis de recherche de la police.
Obsèques des 4 policiers : le gouvernement promet de l’équipement supplémentaire à la PNH
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