Le Directeur de l’Unité de Lutte contre la Corruption qui intervenait lors de la signature mardi 17 mai 2005 de la déclaration de Port-au-Prince a souhaité que l’engagement des partis politiques haïtiens contribue à une nouvelle culture de l’intégrité dans le pays. De l’avis de Amos Durosier, le mal-développement d’Haïti résulte d’une mauvaise gouvernance et de l’absence d’intégrité. En d’autres termes, rompre avec la mauvaise pratique de gestion de la chose publique. Rompre avec la corruption pour donner une nouvelle orientation à Haïti, pays en pleine crise socio-économique. « Le pays doit être géré autrement avec un nouvelle vision », a déclaré le Directeur de l’ULCC. Il se réjouit de la décision des responsables de signer la déclaration de Port-au-Prince et dit miser surtout sur un changement de comportement durable. Ce pays doit et va changer dans les années à venir, a-t-il ajouté. Le directeur de l’ULCC, Amos Durosier, déclare espérer que ce document permette d’instaurer en Haïti une nouvelle culture de l’intégrité, de la probité et de gouvernance.Depuis plusieurs années déjà, Haïti occupe le peloton de tête des pays les plus corrompus de la planète. De 1991 à 2003, l’image de la République s’est détériorée avec les nombreux cas de gabegies administratives rapportés à la presse. Pour pallier cette situation, le gouvernement intérimaire a mis sur pied l’Unité de Lutte Contre la Corruption. Mais, sans la participation des dirigeants politiques haïtiens, l’on risque de ne pas obtenir les résultats escomptés. Raison pour laquelle, les futurs responsables du pays étaient directement impliqués dans les réflexions qui ont conduit à la déclaration de Port-au-Prince.
Oeuvrons pour une nouvelle culture de l’intégrité en Haïti…( Amos Durosier)
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