Première et probablement dernière intervention du Président René Préval devant l’Assemblée Générale de l’ONU. Le Chef de l’Etat a plaidé, le jeudi 7 septembre, en faveur d’un monde plus juste dans le contexte de la globalisation. René Préval a jugé futiles certaines intiatives ambitieuses des grandes puissances, tandis que la faim règne en certains endroits sur la terre. Le Président Haïtien prône de meilleurs rapports entre les nations.Au sommet du millénaire tenu au siège de l’ONU, le Président René Préval a plaidé pour une conception politique d’ouverture régionale et même planétaire. L’ère de l’autarcie a vécu s’est écrié René Préval qui précise qu’une politique d’ouverture constitue le seul moyen efficace de faire face à la drogue, aux réseaux terroristes, au crime organisé, et ceci dans une perspective globale. Du haut de la tribune des Nations Unies, René Préval, pour sa première et dernière intervention devant l’Assemblée Générale des Nation Unies, a évoqué l’importance du respect des règles du jeu, et le rôle de l’arbitre sans quoi la mondialisation serait une jungle. Telle est selon le Président haïtien la mission des organisations internationales, avec à leur sommet, l’ONU qui permet de bâtir et promouvoir le développement, pour renforcer l’efficacité de l’ONU, la rendre apte à confronter avec succès les nouveaux défis du monde global. Le Président Préval, qui critique les maigres résultats obtenus sur une avalanche d’initiatives du passé, préconise un monde « de civisme international où la logique de la solidarité l’emportent sur celle de la seule possession des marchés». René Préval a, par contre, exprimé son inquiétude, face à une tendance de privatisation des pouvoirs sur le compte de la mondialisation. « A quoi bon mettre les pieds sur Mars si la faim règne dans plusieurs régions de notre planète » s’est interrogé le Président Préval, perplexe, à la tribune des Nations Unies où il a dénoncé l’inégalité entre les pays riches et pauvres. Le Chef de l’Etat haïtien a également plaidé en faveur de la démocratisation des Nations Unies, pour que l’organisation devienne plus efficace. Pour René Préval, les pays membres de l’ONU sont en train de rendre utopique la démocratie puisqu’ils élisent des politiciens et non des financiers.
ONU : René Préval Plaide Pour un Monde Plus Juste…
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