Un influent Journal Guyanais encourage les responsables de la région de la Caraïbe à analyser en profondeur le dossier des élections contestées du 21 mai en Haïti. Cet article est publié par le « Guyana Chronicle », alors que se tenait une réunion de la CARICOM à St Vincent et Granadines au cours de laquelle les participants devraient aborder la question des élections. Dans cet éditorial publié ce 4 juillet, le Guyana Chronicle a souligné qu’en matière de respect des droits humains et de démocratie, les leaders de la CARICOM ne devraient pas se lancer dans un « double langage équivoque qui pourrait même être jugé timide, lorsqu’il s’agit de dénoncer des violations au niveau des membres de leur propre famille ». Quand la politique est inspirée de violences et d’irrégularités dans un des états de la CARICOM, et qui par conséquent affectent l’expression de la volonté populaire, le Guyana Chronicle cite en exemple Haïti, « les gouvernements de la CARICOM devraient aisément et librement dénoncer ce genre de pratique pour ne pas compromettre les relations harmonieuses, la stabilité et la bonne gouvernance ». Il serait souhaitable, écrit toujours le Guyana Chronicle, que la CARICOM envoie une nouvelle mission en Haïti pour enquêter sur les cas de violations de la loi électorale, en ce qui à trait au mode de décompte des voix ainsi que les autres problèmes enregistrés suite à la tenue des élections du 21 mai.Le journal guyanais a également demandé aux responsables de la CARICOM de prendre en compte les problèmes soulevés par les partis de l’opposition, des organisations de la société civile sur les cas d’irrégularités dénoncés dans le processus électoral, sans oublier le rapport publié par la mission d’observation électorale de l’OEA, présidée par l’ancien Ambassadeur de la Barbade, Orlando Marville, sur le mode de calcul utilisé par le CEP .
Opinion d’un Influent Journal Guyanais
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