Osner Fevry affirme que le ministre de la justice doit trancher dans l’affaire Gassant/ Georges

L’avocat Osner Fevry estime qu’une intervention du ministre de la justice serait la meilleure formule pour mettre un terme au conflit entre le chef du parquet, Claudy Gassant et le commissaire municipal, Frantz Georges. » Le ministre de la justice en tant qu’autorité administrative a la capacité de trancher », dit-il faisant valoir que ce litige s’inscrit dans le cadre des affaires courantes du ministre démissionnaire, René Magloire.Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole, maître Fevry a soutenu que le recours à l’appareil judiciaire ou à une intervention du chef de l’état sont les deux autres options envisageables dans ce dossier.En ce qui a trait à une intervention du chef de l’état réclamée par plusieurs députés, maître Fevry croit que ceci peut nuire au bon fonctionnement des institutions. » Si le chef de l’état veut intervenir il serait préférable qu’il le fasse par le truchement du ministre de la justice ce qui serait profitable aux institutions », argue le juriste.Répondant aux interrogations sur l’aspect légal du conflit, Osner Fevry souligne que le commissaire du gouvernement est le supérieur hiérarchique du commissaire municipal selon la législation. » Le commissaire de police ne devrait pas discuter lors de l’intervention du chef du parquet à Delmas 83 « , dit-il estimant que le commissaire Georges a agi par ignorance.Le juriste condamne également le comportement du chef du parquet qui ne devrait pas émettre un mandat d’amener contre l’officier plusieurs jours après l’incident.Craignant une exagération des faits par les deux protagonistes, Osner Fevry critique la stratégie de l’avocat du commissaire Georges. » On ne plaisante pas avec un mandat d’amener même émis de manière arbitraire. Au lieu de faire une citation par devant un tribunal, l’avocat devrait attaquer le mandat émis », ajoute t-il.Toutefois Osner Fevry vante la qualité du travail fourni par ces deux personnalités dans leurs sphères d’action respectives, et espère qu’une solution administrative puisse être trouvée. » Si l’autorité administrative ne peut exercer ses attributions, il reviendra à la justice de trancher », explique t-il.

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