Le chef du Parquet de Port-au-Prince, Joseph Manès Louis a confié hier le dossier de Osner Févry à un cabinet d’instruction. Le Magistrat a révélé que 6 chefs d’accusation faux, usage de faux, menace de mort, association de malfaiteurs, contrefaçon de sceau de l’état et escroquerie, ont été retenus contre maître Févry, écroué depuis vendredi au Pénitencier National.Rejetant les accusations de règlement de compte ou de persécution politique, le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince a expliqué que plusieurs plaintes ont été déposées contre le juriste.Entre autre le juge Manès indique que maître Févry aurait fabriqué un faux acte d’arpentage dans le cadre de la vente d’un terrain à M. Willy Cadet qu’il a ensuite assigné.Le chef du Parquet révèle qu’Osner Févry était sous le coup d’une inculpation depuis le 22 février 2008.Un mandat de comparution avait été émis par la juge d’instruction Maggy Florestal.Selon le chef du parquet, M. Févry ne s’était jamais présenté et aurait proféré des menaces de mort à l’endroit du juge,Interrogé sur la légalité du mandat d’amener émis à l’encontre de M. Févry, le chef du Parquet a expliqué que certaines infractions sont entourées d’une flagrance continue.Il assure qu’u mandat peut être décerné dès qu’il s’agit de crime contre la moralité et la paix publique.En ce qui a trait à l’absence d’un substitut dans le cadre de la Permanence du Parquet, le commissaire du gouvernement a révélé qu’aucun magistrat n’est présent physiquement après les heures de bureau.La permanence est réalisée par le biais d’une ligne téléphonique afin de coordonner les interventions avec les forces de l’ordre ajoute t-il.LLM