Haïti est élue vice-président du Conseil de la Francophonie. L’information est annoncée par le ministre des affaires étrangères, Yvon Siméon, à l’envoyée spéciale de Radio Métropole, Nancy Roc, en marge de l’ouverture à Ouagadougou, ce vendredi 26 novembre 2004, du 10 ème Sommet de la Francophonie. Lors de la cérémonie, le président du Burkina Faso, Blaise Comparoe, et le Premier ministre du Canada, Paul Martin ont fait état de la nécessité d’aider à la reconstruction d’Haïti. M. Martin, initiateur de la conférence de la diaspora haïtienne prévue pour début décembre à Montréal, a appelé les Haïtiens à se tourner vers l’avenir. Pour sa part, le président français, Jacques Chirac, n’a fait aucune mention d’Haïti dans son discours. Le Premier ministre haïtien qui a rencontré, mardi à Paris, le secrétaire d’Etat français aux Affaires étrangères, Renaud Muselier, table sur le sommet de Ouagadougou en vue d’une participation plus active des pays africains à la construction d’Haïti notamment dans le cadre de la Minustah. Gérard Latortue entend positionner Haïti pour que le pays puisse héberger la réunion de 2010. Le chef du gouvernement minimise les critiques formulées contre lui par des secteurs à propos de son voyage en Afrique alors que les problèmes liés à l’insécurité persistent. Il défend la décision du pouvoir de prendre part à ces sommets à l’étranger. Le Sommet de la Francophonie, dominé par la crise en Côte d’Ivoire, qui s’achève ce samedi devrait faire mention, dans la déclaration finale, de la nécessité pour la communauté internationale d’aider Haïti à se redresser.
Ouverture du Sommet de la Francophonie : Haïti marque un point
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