Ouverture d’une enquête sur la corruption dans les institutions publiques

L’Unité de la lutte contre la corruption (ULCC) a lancé, lundi 12 septembre, une enquête sur la gouvernance et la perception de la corruption en Haïti avec la participation des représentants de différents secteurs de la nation. Le Directeur général de l’ULCC, Amos Durosier, croit important de solliciter une meilleure interaction entre la société civile, la Justice et l’Exécutif dans la lutte contre le corruption en Haïti. M. Durosier souligne également que le pays attend du futur parlement la mise en place d’un cadre légal indispensable, dit-il, au renforcement institutionnel des organismes de contrôle. Cette enquête lancée par l’ULCC est axée sur la perception de la corruption et sur certains aspects de la bonne gouvernance tels : la prestation des services dans les institutions publiques, la gestion financière, le recrutement et la gestion du personnel de la fonction publique, la gestion et l’offre des services publics et la passation des marchés publics. L’objectif principal de cette initiative est de dresser un diagnostic sur l’ampleur de la corruption et la mauvaise gouvernance en Haïti.La cérémonie de lancement de l’enquête sur la corruption, lundi, a été l’occasion pour le Ministre de l’Economie et des Finances de souligner le mal que représente la corruption pour les institutions publiques du pays. Et cette enquête permettra d’aller à la racine de ce mal en questionnant le comportement des fonctionnaires de l’Etat, indique Henry Bazin. Le phénomène de la corruption doit être combattu avec la dernière rigueur, soutient, pour sa part, le Directeur de l’ULCC Amos Durosier. Il indique que les résultats de l’enquête serviront à établir des repères permettant d’évaluer les performances réalisées en ce sens en s’assurant d’une bonne gouvernance dans les années à venir. A cet effet, précise M. Durosier, un comité de pilotage sera associé à la firme contractante chargé de réaliser l’étude sur la corruption en Haïti.

Publicité