Une situation de panique a régné, le jeudi 9 juin 2005, au local de la Téléco sis à la Grand Rue, au centre-ville de Port-au-Prince. Des appels anonymes annonçant une attaque imminente contre le bâtiment ont été reçus par les employés qui n’ont pas mis du temps à prendre la poudre d’escampette. Les auteurs de ces appels menaçaient d’incendier le local qui est l’un des principaux sites de la compagnie téléphonique nationale. Des employés joints au téléphone ont lancé un appel pressant aux autorités qu’ils invitent à ne pas prendre ces menaces à la légère. Parallèlement, les habitants de Nazon, dans la zone de la Rue Caravelle, vivent des moments difficiles depuis les graves incidents du week-end écoulé. Les affrontements entre policiers et bandits avaient fait cinq victimes parmi les hors-la-loi. En représailles, les bandits opèrent de jour comme de nuit contre les riverains dont la plupart préfèrent quitter le quartier. Une situation d’exode est également constatée dans la région du Bel-Air, l’une des principales zones de tension depuis la vague de violence dénommée “Opération Bagdad” déclenchée par les partisans armés de l’ex-président Aristide, le 30 septembre 2004.
Panique à une importante annexe de la compagnie téléphonique nationale
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