Le calme n’est pas encore revenu à la frontière haitïano-dominicaine ce matin, où un climat de tension règne le week end écoulé.Le transport en commun a été paralysé en raison de la réaction des membres du syndicat des transporteurs haïtiens, révoltés par les agressions contre les bus de la compagnie Capital Coach Line.Des bus de cette compagnie haïtienne avaient été attaqués vendredi par des membres du syndicat des transporteurs de Jimani, qui refusent d’autoriser l’entrée de 2 bus de Capital Coach Line en territoire dominicain. En réaction les syndicats haïtiens de Malpasse et Fonds Parisien ont érigé des barricades sur la route bloquant ainsi l’accès aux autobus dominicains.Les syndicalistes haïtiens dénoncent les agressions contre les passagers, les employés et les matériels de l’unique compagnie haïtienne assurant le trajet Port-au-Prince – Santo Domingo. Le syndicat de Jimani a elle seule compte une trentaine d’autobus sur ce trajet avait signalé le directeur de Capital Coach Line la semaine dernière. Suite à la réaction des syndicats haïtiens, les responsables du syndicat de Jimani se sont assagis et ont trouvé un accord avec leurs homologues haïtiens. Une rencontre a eu lieu hier au commissariat de Malpasse entre les présidents des syndicats haïtiens et dominicains. » L’accord sera signé ce lundi à Jimani « , révèle le commissaire de police de Malpasse, Varnel Lacroix, qui confirme que les trois bus de la compagnie Capital Coach Line sont autorisés à traverser la frontière quotidiennement. Le commissaire Lacroix explique que cet accord temporaire restera en vigueur jusqu’au 8 janvier 2009.