« Parfum de Femme » les 17 et 18 mars à FOKAL

Dans le cadre de la saison théâtrale sur l’équité de genre (17 mars au 22 avril 2017) intitulé « Jeu et Regard de Femme » résultant cinq (5) spectacles, proposée par le centre culturel PYEPOUDRE, la FOKAL présente « Parfum de Femme » ; un spectacle conçu et mis en scène par Linda Isabelle François qui se tiendra le vendredi 17 et samedi 18 mars à 6h pm. L’entrée se fera sur une invitation à retirer à FOKAL. Du 17 mars au 22 avril, Le Centre Culturel Pyepoudre, en partenariat avec l’Ambassade de Suisse en Haïti et la FOKAL, propose une saison en cinq spectacles, dont trois créations et deux reprises, pour que la voix théâtrale devienne femme. Le premier spectacle proposé est Parfum de femme, une création contemporaine conçue et mise en scène par la chorégraphe et danseuse Linda Isabelle François.Cette création passera par les arts visuels, ceux de la danse, du chant, du théâtre. Parfum de femme est une Histoire Femme, une histoire faite de cris d’étoiles étouffées, de vapeur de sueur à l’arôme de rose, de bazilik, de florida, de larmes, de sang, de terre mouillée, une histoire mystérieuse, belle et puissante comme la mer de mon pays… C’est mon histoire, notre histoire, celle de ma sœur, ma fille, de l’autre que je n’ai jamais rencontrée et qui me tend la main, qui me donne le souffle, une histoire qui me hante comme l’air d’une musique familière dont on n’arrive point à se rappeler la mélodie. Le Centre Culturel Pyepoudre s’est fixé pour objectif de sensibiliser à travers le théâtre, les jeunes et l’opinion publique en général sur la condition féminine haïtienne, les préjugés, discriminations qui s’y rattachent. Pauvreté de masse, violence physique et psychologique, dégradation de la condition des femmes, féminisation de la pauvreté, inégalité sociale, telles sont pour l’essentiel les caractéristiques majeures de la problématique féminine en Haïti.Aujourd’hui encore la violence faite aux femmes et aux filles demeure une question de sécurité publique. La lutte contre cette violence est un combat de chaque jour qui prend différentes formes. Nous ne pouvons pas remplacer l’état qui doit prendre des mesures dissuasives envers les agresseurs pour mettre un terme à cette situation. Nous pensons cependant que l’art théâtral est un support qui, de façon subtile, peut et doit jouer un rôle dans ce processus de progrès contre le système de dégradation sociale des femmes. EJ/Radio Métropole Haïti

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