La France a condamné vendredi l’ »assassinat barbare » du journaliste haïtien Jacques Roche en soulignant qu’il illustrait « une nouvelle fois les difficultés » du gouvernement intérimaire et de la Mission de stabilisation de l’Onu en Haïti (Minustah). »La France exprime ses vives inquiétudes face à la détérioration de la sécurité en Haïti », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, lors d’un point de presse. »Nous condamnons en particulier avec la plus grande fermeté l’enlèvement puis l’assassinat barbare du journaliste haïtien Jacques Roche, dont le corps mutilé a été retrouvé le 14 juillet à Port-au-Prince », a-t-il poursuivi.Pour la France, « ceci illustre une nouvelle fois les difficultés auxquelles sont confrontés le gouvernement intérimaire et la Minustah pour rétablir un climat de sécurité dans la capitale », a précisé le porte-parole.Paris « renouvelle son entier soutien » au gouvernement haïtien, au représentant spécial du secrétaire général de l’Onu ainsi qu’à la Minustah « en vue de restaurer le climat de sécurité necessaire à la tenue des prochaines échéances électorales » prévues avant la fin de l’année, a-t-il dit.Jacques Roche animait notamment une émission à la télévision nationale pour le compte d’un groupe des 184 organisations de la société civile, qui avait contribué à la chute du président Jean Bertrand Aristide en février 2004.En dépit de la présence de plus de 7.000 Casques bleus et policiers internationaux, plusieurs quartiers de la capitale Port-au-Prince restent sous la coupe de gangs armés dont les crimes restent impunis. Depuis le début de l’année, les enlèvements crapuleux pour obtenir des rançons se sont multipliés.Source AFP
Paris : l’assassinat d’un journaliste illustre les difficultés de la Minustah
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