Les déportations massives de migrants illégaux annoncées ne se sont pas concrétisées au cours des derniers jours, a fait valoir l’un des leaders de la communauté haïtienne de Spring Valley (New York), John Fritzgerald Résignac.Il a laissé entendre que les opérations, réalisées par les policiers de la ICE, s’inscrivent dans le cadre du fonctionnement régulier de l’administration.Toutefois il soutient que le président américain Donald Trump l’utilise dans le cadre de sa politique.Les menaces effraient les immigrants qui se sont terrés chez eux depuis le lancement de l’opération dans 10 grandes villes.Des enfants de migrants ne vont plus à l’école, des migrants ne sortent plus dans les rues. M. Résignac affirme que les menaces de déportation concernent directement les 2 millions de migrants ayant déjà un rendez vous dans le système judiciaire.Il reconnait cependant que l’administration peut étendre les expulsions à d’autres migrants dont le processus de régularisation est en cours. Il soutient que la campagne apportera deux dividendes aux autorités. D’une part la réduction des dépenses pour des poursuites légales en raison des départs volontaires de migrants et la mobilisation de l’électorat du président Trump.Le processus de déportation coûte environ 20 000 dollars pour chaque migrant, M. Résignac, directeur de la radio Easy FM, encourage les migrants à poursuivre leurs activités.Il souligne que les américains ne sont pas méchants et veulent la régularisation des migrants.L’objectif des américains est de faire respecter la loi, explique M. Résignac qui déplore les mensonges de nombreux migrants haïtiens. Il cite un article du New York Times dans lequel Jesse Jackson fait remarquer que Trump n’est pas raciste mais utilise des atouts politiques pour remporter les élections. LLM / radio Métropole Haïti
Pas de déportation massive des migrants selon John Résignac
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