La Police Nationale d’Haïti (PNH) a réaffirmé son refus de négocier avec des bandits impliqués dans des crimes de sang contre la population. Lors de son point de presse hebdommadaire mercredi, l’institution policière haïtienne a annoncé que les opérations se poursuivront pour traquer et remettre à la justice tous les activistes armés. « Tous ceux qui kidnappent, violent et tuent sont des hors la loi et en tant que tels, toute forme de négociation est impossible », a laissé entendre la porte-parole de la PNH, le docteur Gessie Cameau Coicou. A propos des informations selon lesquelles des chefs de gang chercheraient à rencontrer la Police nationale pour négocier leur reddition, Madame Coicou a indiqué que toute tentative en ce sens est vouée à l’échec. Depuis les répliques subies par les bandits présumés membres de l’opération Bagdad – mouvement déclenché en septembre 2004 pour obtenir le retour physique en Haïti du président déchu Jean Bertrand Aristide – des activistes armés tentent d’intégrer le programme «désarmement, démobilisation et réinsertion » (DDR). La Minustah ( Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti) a, à plusieurs reprises, indiqué qu’il n’était pas question d’intégrer des criminels recherchés par la Police nationale dans le DDR. Entre temps, la force onusienne a multiplié ses efforts dans la lutte contre le banditisme dans le pays aux côtés de la PNH. Les nouvelles dispositions prises par les forces de l’ordre ont permis de mettre la main au collet de plusieurs chefs de gang qui opéraient dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Pas de négociation avec les bandits, réaffirme la PNH
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