L’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince, José Serulle Ramia, a pris le contre pied des déclarations faites récemment par Amnistie Internationale, qui a dénoncé ce qu’elle appelle « une poussée de haine et de xénophobie contre les Haitiens en République Dominicaine.«Je crois que l’organisme international de défense des droits humains Amnistie Internationale exagère en affirmant qu’il y avait une poussée de haine et de xénophobie contre les haïtiens à Saint-Domingue », a notamment déclaré le diplomate dominicain dans une interview à Radio Métropole, mercredi, en réaction à la lettre ouverte de dénonciation envoyée par Amnistie Internationale au président dominicain Leonel Fernandez.L’ambassadeur Ramia déplore le fait que « des institutions internationales assimilent une attitude erronée de quelques individus à un comportement de tout le peuple dominicain ».Amnistie Internationale a, dans une lettre ouverte datée du 8 mars, attiré l’attention du chef d’État dominicain sur « des attaques et des massacres répétés » perpétrés sur des ressortissants haitiens en République Dominicaine. L’organisme de défense des droits humains exhorte le président Leonel Fernandez à agir pour mettre un terme à cette situation. Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et aux Réfugiés (GARR) souhaite que les autorités judiciaires dominicaines sanctionnent les actions des groupes racistes à Saint-Domingue. Le GARR refuse d’employer le terme « xénophobie » pour qualifier l’attitude de certains dominicains qui persécutent des ressortissants haïtiens en République Dominicaine.
Pas de poussée de haine et de xénophobie contre les haïtiens en République dominicaine, affirme José Serulle Ramia
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