Le Ministre de la justice et de la sécurité publique, Henry Marge Dorléans, dément l’existence de prisonniers politiques dans le pays. IL rejette ainsi les accusations faites contre le gouvernement par les responsables du régime déchu de Fanmi Lavalas. Toutefois, le Ministre de la justice et de la sécurité publique précise que l’Exécutif travaille avec l’appareil judiciaire pour faire avancer des dossiers en souffrance. « Nous n’avons pas de prisonniers politiques dans les centres de détention dans le pays. Nous avons des individus sur qui pèsent des accusations et que la justice doit trancher sur leur sort », a notamment déclaré Henry Marge Dorléans affirmant qu’il n’existe pas de prisonniers politique en Haïti.Le parti Fanmi Lavalas réclame la libération des «prisonniers politiques» comme condition pour participer aux prochaines élections. La formation politique exige le retour en Haïti de tous les barrons lavalas qui s’étaient réfugiés à l’étranger après le départ du président déchu Jean Bertrand Aristide actuellement en exil en Afrique du Sud. Le parti Fanmi Lavalas exerce des pressions sur le gouvernement intérimaire pour obtenir notamment la libération du Père Gérard Jean Juste actuellement en taule pour implication présumée dans l’assassinat du journaliste haïtien Jacques Roche. Le prêtre qui serait également de mèche avec des membres de l’opération Bagdad a été choisi par Jean Bertrand Aristide, chef à vie de Fanmi Lavalas, comme candidat à la présidence. Les lavalassiens menacent de lancer une importante mobilisation de rue pour obtenir l’élargissement de Gérard Jean Juste.
Pas de prisonniers politiques en Haïti, affirme le minisre Henry Dorléans
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