La rareté de carburant est bien réelle sur l’ensemble du territoire haïtien.
Si des camions citernes sont remarqués dans les rues il est dificile de constater les stations où ces produits sont livrés.
C’est sur le marché informel qu’il est plus facile de s’approvisionner. Le galon de gazoline est à 80 dollars haïtiens à Carrefour, sud de Port-au-Prince.
Non loin du terminal de Thorland il est possible d’obtenir le précieux liquide.
Cependant de nombreux automobilistes redoutent les marchands de l’informel. Ils font valoir que le carburant est mélangé à d’autres produits.
Dans les villes de province les prix de l’essence sont plus élevés. Au Cap Haïtien (Nord) le galon de gazoline est à 300 dollars haïtiens. Le carburant se vend au marché noir. Les stations à essence ne disposent pas de stock nécessaire pour répondre à la demande.
Aux Cayes, le galon de gazoline est à 125 dollars haïtiens. Depuis plusieurs mois les habitants de la péninsule du sud ont compris qu’il faut s’approvisionner sur le marché informel.
Les autorités haitiennes refusent de faire des commentaires sur ce dossier. Le Bureau de Monetisation de l’aide Publique au Développement (BMPD) au cours des dernières semaines s’est contenté de nier les pénuries et d’annoncer des livraisons de tankers dans les terminaux.
LLM / Métropole Haïti