La conférence épiscopale d’Haïti exige le respect du décret électoral et de la constitution dans le cadre de la fin du mandat présidentiel.
Dans une note publiée lundi, les évêques ont rappelé que le président Jovenel Moise avait appliqué la loi notamment contre les sénateurs, et proposent qu’il le fasse aussi dans le cas qui e le concerne.
Plus loin, les signataires de la note invitent les citoyens à faire preuve de sagesse et de raison en essayant de prioriser les intérêts du pays.
À cet égard, la CEH a fait remarquer que « le Président Jovenel Moïse a appliqué la loi électorale et la Constitution pour les députés, les sénateurs et les maires au cours des années précédentes.
« Il a ainsi affirmé l’unité de la loi pour tous les élus y compris pour lui-même, écrivent les Evêques Catholiques D’Haïti dans un premier constat. « Il nous semble que tout le monde est d’accord sur le principe que personne n’est au-dessus de la loi et de la constitution dans le pays, » poursuivent les chefs de L’Église Catholique en Haïti.
Dans un second constat, la CEH fait remarquer que « le pays est au bord de l’explosion. le quotidien du peuple c’est la mort, les assassinats, l’impunité, l’insécurité. Le mécontentement est partout dans presque tous les domaines ». Alors, les Évêques Catholiques déplorent que « beaucoup de sujets fachent… et donc ce n’est pas uniquement les ravages du Kidnapping qui rendent le pays totalement invivable. »
Face à ces constats, la CEH prône le dialogue et le consensus. » C’est uniquement le pont du consensus qui peut aider les différents acteurs à éviter d’un côté comme de l’autre que toute Haïti aille se jeter encore plus au fond de l’abîme. »
La CEH annonce dans cette note qu’elle offre une fois de plus « ses bons offices » pour une solution à la crise haïtienne.