Le transport et les activités économiques et scolaires ont été grandement perturbé par la grève de la Fédération des Transporteurs Publics Haïtiens (FTPH).En dépit de la présence de véhicules privés et de motocyclettes de nombreux ouvriers résidant à Carrefour, Delmas et Tabarre notamment ont dû se rendre à pied au centre ville.Les élèves n’ont pu se rendre dans leurs établissements scolaires en raison de l’absence des tap-tap dans les premières heures de la journée. Toutefois à la mi-journée plusieurs véhicules de transport en commun avaient rejoint les tap-tap sur la voie publique.Au Portail Léogane, les bus assurant les circuits interdépartementaux vers Cayes, Petit Goave et Jacmel étaient au rendez vous.Plusieurs chauffeurs estiment qu’il est trop tard pour faire la grève puisque les passagers acceptent de payer les frais.Dans le secteur commercial de nombreux magasins avaient leurs rideaux de fer baissé. La majorité des petits détaillants n’étaient pas présents sur les trottoirs du centre ville.Dans les villes de province l’impact de la grève diffère d’une région à l’autre.A Miragoane la grève a été respectée par les chauffeurs de la région ce qui a entraîné une paralysie des activités économiques.Cependant aux Cayes (sud), à Port-de-Paix ( Nord-ouest) et au Cap Haïtien ( Nord) les chauffeurs n’ont pas observé le mot d’ordre de grève. Nombre d’entre eux font valoir qu’ils sont obligés de travailler quotidiennement pour nourrir leur familles.La mobilisation contre la hausse du prix de l’essence ne faiblit pas. L’organisation populaire Tèt Kolé annonce une manifestation de protestation ce mardi.Oxygene David, un des dirigeants de cette organisation soutient que les couches vulnérables seront les principales victimes de la forte hausse des prix. LLM / radio Métropole Haïti
Perturbation des activités économiques par la grève du secteur syndical
Publicité