La République Dominicaine envisage le paiement d’une partie de sa facture pétrolière avec des produits industriels. La directrice du Centre pour le développement et la compétitivité industrielle (PROINDUSTRIA), Alexandra Izquierdo, favorise la « création d’une dynamique » permettant à la République dominicaine de payer une partie de sa facture pétrolière en produits de l’industrie nationale. » Une telle initiative contribuerait au renforcement et au développement du secteur, tout en réduisant le volume des ressources mobilisées pour le paiement des 50,000 barils de pétrole que le pays reçoit quotidiennement dans le cadre de l’accord de Petrocaribe », a-t-elle indiqué dans un communiqué publié ce mardi à Santo Domingo. « Si nous parvenons à engager l’industrie nationale dans le processus de paiement d’une partie de notre facture pétrolière, ce serait un pas en avant à la fois pour l’industrie et le pays », a-t-elle souhaité tout en se félicitant des discussions et des débats en cours autour de la création de la Zone économique Petrocaribe. Plusieurs pays membres de l’accord Petrocaribe envisagent de mettre leurs avantages comparatifs à profit pour payer une partie de la dette pétrolière contractée dans le cadre de l’accord Petrocaribe. Dès novembre prochain, Haïti sera en mesure d’exporter des produits agricoles et agro-industriels vers le Venezuela. L’annonce en a été faite ce mardi par le ministre haïtien de l’agriculture, Thomas Jacques, de retour d’une visite officielle dans ce pays en compagnie du Premier ministre Laurent Lamothe et d’autres officiels haïtiens. La Zone économique Petrocaribe est une zone de production et de commerce des biens et services entre les pays de la région. Ce bloc est composé d’ Antigua-et-Barbuda , Bahamas, Belize , Cuba , la Dominique, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Nicaragua, République dominicaine, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint -Vincent-et-les-Grenadines, Sainte-Lucie, Suriname et Venezuela. HA/Radio Métropole Haïti