
La mission diplomatique d’Haïti à l’extérieur supportée par d’anciens chefs de missions a exprimé leur solidarité avec le ministre des affaires étrangères interpellé ce mardi par des sénateurs. Dans une correspondance adressée au parlementaire, ces diplomates ont défendu la cause du chancelier Pierre Richard Casimir s’appuyant sur le rôle de ce dernier dans les négociations avec la république dominicaine dans le cadre de la crise découlée de la décision de la cour constitutionnelle. D’abord, les signataires mettent en exergue les efforts du gouvernement haïtien, par l’entremise du ministre des affaires étrangères, qui ont permis d’établir un réseau de solidarité a l’échelle des caraïbes et hémisphérique devant faire prévaloir la nécessité de trouver une solution basée sur le droit, l’équité et sur le respect des droits de l’homme. D’autre part, le travail du chancelier haïtien pour assoir légitiment la cause haïtienne a été souligne par les chefs de mission. Un effort qui a été reconnu et salué par les instances sous-régionales, régionales et internationales selon cette lettre. Les destinateurs ont pris en exemple la réunion du 29 octobre du conseil permanent de l’Organisation des Etats Américains OEA sur ce sujet. Au point de cette lettre adressée aux honorables sénateurs, les signataires parlent de l’appui du CARICOM à Haïti dans cette crise face a la république dominicaine. Les chefs de missions diplomatique d’Haïti a l’extérieur estime qu’Haïti peut espérer voir sa position respectée dans les négociations avec les dominicains grâce a ce support des pays de la caraïbes découlé du leadership développé par le ministre Pierre Richard Casimir. Au point 4, la plaie est touchée du doigt : les commissaires souhaitent de la constance dans les négociations si on veut voir une issue heureuse en faveur d’Haïti a cette crise. La lettre stipule qu’un éventuel retrait soudain – au milieu du gué – du chef de la diplomatie haïtienne à cette étape cruciale, serait de nature à nuire au processus engagé auprès des instances régionales et internationales. Il enverrait un signal négatif qui serait perçu, à juste titre, par l’autre partie mais aussi par les ardents défenseurs de la cause haïtienne, comme un désaveu de l’action menée jusqu’ici, avec succès par notre diplomatie. Enfin, les chefs de mission et anciens représentants d’Haïti a l’extérieur se disent persuader que l’assemblée des sages pourra transcender afin d’assurer la continuité de l’action diplomatique et épargner à Haïti le risque de voir ruiner les efforts en cours et le travail considérable accompli ces derniers mois pour tisser et raffermir ce réseau de solidarité régionale et internationale, indispensable au succès escompté dans le dénouement de cette crise. Notons que Pas moins de 16 diplomates ont apposé leur signature au bas de cette lettre dont : EJ/Radio Métropole Haïti