Après le traumatisme de la population des premières 24 heures, pillages et coups de feu se multiplient à Port-au-Prince. L’absence de la police fait craindre une détérioration d’une sécurité déjà précaire. Seule la Minustah (Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti) patrouille, mais leur tâche est difficile en raison de l’ampleur de la catastrophe. Le responsable des opérations de maintien de la Paix pour l’ONU, A. Le Roy, craint que la situation se complique, en termes de sécurité, au cours des prochains jours et que les agressions et pillages se poursuivent.
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