Plus de 20 parlementaires sont d’anciens membres de la diaspora selon Kelly Bastien

Le président du sénat, Kelly C. Bastien, confirme que 20 % des parlementaires, soit une vingtaine d’élus sont détenteurs de cartes de résidence d’un pays étranger.Faisant remarquer que l’état ne prend pas en charge les frais liés à cette résidence, le sénateur Bastien rappelle que la résidence à l’étranger n’est pas interdite par la constitution. » Les élus se trouvant dans cette situation doivent être présents au palais législatif pour assumer leurs responsabilités », dit-il. Le salaire mensuel d’un sénateur qui inclut les frais de fonctionnement est de 138 000 gourdes ( environ 4 500 dollars américains). La présence d’anciens membres de la diaspora au parlement représente un avantage pour les haïtiens vivant à l’étranger et qui réclament des réformes constitutionnelles soutient le sénateur Bastien. » La constitution a certain égards pose problème « , argue le sénateur Bastien faisant remarquer que les articles 11 à 15 traitent de la nationalité. Selon le président du sénat, il faut comprendre la situation des haïtiens vivant à l’étranger avant d’arriver à une modification de la constitution. » Il faut une réflexion entre le gouvernement, le parlement, la société civile et la diaspora parce qu’une constitution représente une vision pour au moins les 50 prochaines années », ajoute t-il.Réagissant sur le dossier du sénateur Rudolph Boulos, le sénateur Bastien a indiqué que ce dossier sera débattu lors de la prochaine séance. » Les opinions sont partagés au sénat », dit-il refusant de faire des commentaires sur la question.En ce qui a trait au quorum du grand corps, le sénateur Bastien rappelle que l’introduction d’un amendement à la constitution nécessite un vote des 2/3 des membres.Il attend la publication d’un calendrier électoral par le CEP ce qui permettra d’organiser les élections avant juin 2009.

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