Plus de 200 personnes victimes de l’insécurité ces 4 derniers mois selon Justice et Paix

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La Commission Episcopale Nationale Justice et Paix lève le voile sur les actes de violences enregistrées dans la région métropolitaine ces 4 derniers mois.Le rapport indique que la majorité des personnes tuées ont été abattues par des projectiles des casques bleus de la Minustah, des policiers et des groupes armés lavalas.Selon les statistiques communiquées par la Commission Episcopale Nationale Justice et Paix, de novembre 2005 à février 2006, la capitale haïtienne a compté 201 personnes victimes de morts violentes.12 policiers, agents de la MINUSTAH, et agents de sécurité, 14 femmes et 5 enfants ont laissé leur peau durant la vague de violence qui a déferlé sur la région métropolitaine de Port-au-Prince. Au cours des 2 derniers mois de l’année 2005, 109 personnes ont été tuées lors des violences à la capitale, lit-on dans le rapport qui précise que durant le mois de janvier 2006 seulement 70 cas de décès résultant du climat d’insécurité ont été recensés.La commission Justice et Paix fait état d’une accalmie au cours du mois de février en comptant 22 cas de morts violentes.La principale cause de décès reste les armes à feu : 155 cas environs. Donc, la fin de l’année 2005 et le début de 2006 avaient été ponctués de cas d’assassinats et d’enlèvements a noté la commission justice et paix dans le rapport. Le quartier de Cité-Soleil avait été le principal centre de ces violences. Toutefois, les zones de Martissant et Grand Ravine sont réputées comme régions où ont été enregistrés certains cas de violences graves, poursuit le rapport de la commission Justice et Paix.

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