L’assassinat de 3 policiers de l’unité Tactique Anti Gang (UTAG) dans une embuscade à Delmas 18, le dimanche 9 juin 2024, peut devenir la goutte d’eau pouvant faire déborder le vase. Colère et indignation ont été exprimées par les autorités ainsi que la population.
Pour la troisième fois des résidents de la capitale ont fait part dans les rues leur sentiment de révolte.
Depuis ces éléments tragiques le chef de la Police est sur la sellette. De nombreux manifestants et des policiers membres du syndicat SPNH 17 réclament sa démission arguant de son laxisme.
Le syndicat bénéficie de l’appui de l’Office de protection du citoyen. L’OPC réclame des changements au sein de la hiérarchie policière.
Selon le réseau national de défense des droits humains (RNDDH) 300 policiers ont été assassinés aux cours des 9 dernières années. Une véritable hécatombe qui s’est accentuée au cours des dernières années. Depuis 2019 en moyenne 40 policiers sont tués chaque année.
Le chef de la Police entend mettre un terme à cette série noire. Il promet une réponse institutionnelle dans le respect de la loi.
Les 29 ans de la PNH n’ont pas été commémorés. La conjoncture et le dernier revers ne laissaient aucune place pour des réjouissances.
LLM / radio Métropole Haïti
Plus de 300 policiers tués en 9 ans révèle le RNDDH
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