Plus de 6 ans après le violent séisme plus de 61 000 personnes sont toujours regroupés dans des sites d’hébergement.Selon un rapport de l’Organisation internationale pour la Migration (OIM), en charge de la délocalisation des sinistrés, plus de 33 sites perdurent dans diverses régions du pays. Les responsables de l’OIM révèlent qu’en 6 ans 82,589 familles soit 277,807 personnes ont bénéficié des programmes de retour de l’organisation qui ont permis la fermeture de 545 sites. . Le site de déplacés le plus grand qui perdure se trouve dans la commune de Delmas. 9,930 familles soit 32,637 personnes, y vivent. Deux autres sites importants sont recensés à Croix-des-Bouquets avec 10,799 personnes et Léogâne 4,200 personnes. Selon le rapport de l’OIM, communiqué par le Garr, Carrefour, Cité Soleil, Gressier, Pétion-Ville, Port-au-Prince et Tabarre figurent également parmi les autres communes comptant jusqu’à date des déplacés internes. L’OIM avait réalisé un programme de subvention au loyer, qui a permis à un grand nombre de personnes de laisser les sites.Certaines organisations ont critiqué le programme faisant valoir qu’il n’offre pas de solutions durables en matière de logement aux familles victimes du séisme. Le Garr déplore que 6 ans après il n’existe pas d’autres projets de logement social en support avec ce programme de relocalisation. L’administration Martelly avait réalisé par le biais de l’UCLBP un programme de relocalisation des sinistrés dans 16 quartiers de la région métropolitaine. LLM / radio Métropole Haïti