Plusieurs leaders de l’opposition réclament le départ de Préval

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La principale proposition de la journée de concertation entre les 5 sénateurs de l’opposition et les représentants des différents secteurs de la vie nationale est l’annulation pure et simple du scrutin du 28 novembre.La conséquence directe de l’annulation est le renvoi du CEP discrédité et désormais incompétente, soulignent les participants dans une déclaration commune.Ces acteurs politiques sont favorables à la formation d’un gouvernement provisoire le 7 février 2011. Selon eux l’article 149 de la constitution doit être appliqué dans le but de favoriser la tenue d’élections honnêtes et crédibles.Le président Préval est tenu pour responsable des fraudes massives et graves irrégularités ayant caractérisées le scrutin du 28 novembre.Outre les 5 sénateurs de l’opposition, 10 candidats à la présidence, les dirigeants des 4 plateformes politiques opposées au scrutin, Alternative, Ucadde, Libération, Rasanblé, ainsi que des représentants de Fanmi Lavalas appuient la nouvelle proposition de sortie de crise.Jacques Edouard Alexis, ex Premier Ministre de Préval réclame aujourd’hui la formation d’un gouvernement provisoire à la date prévue par la constitution, 7 février 2011.Une autre frange de l’opposition préconise la solution de la table rase. René Civil, membre influent de Fanmi Lavalas, souhaite la formation d’un gouvernement de transition dans le meilleur délai.Avec lui plusieurs militants ont improvisé une manifestation pour réclamer l’investiture d’un nouveau gouvernement avant le nouvel an.Cet avis est partagé par Turneb Delpé, qui se réjouit de la mobilisation contre Préval.Il soutient qu’aucune élection honnête et crédible ne peut être réalisée par l’actuel chef de l’Etat. LLM / radio Métropole Haïti

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