L’opposition haïtienne a dénoncé lors de manifestations de rues hier la politique sociale du gouvernement. A Port-au-Prince et au Cap Haïtien, les manifestants ont critiqué le programme Ede Pèp, qui apporte une aide alimentaire et financière aux populations vulnérables. Le kit alimentaire est qualifié d’insignifiant par des manifestants pour qui le programme Edé Pèp ne s’inscrit pas réellement dans une stratégie pour améliorer les conditions de vie des couches vulnérables. La coordonatrice de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse, a exigé plus de justice sociale.Il faut en finir avec l’exclusion sociale, a-t-elle lancé annonçant un renforcement de la mobilisation en vue de maintenir en vie le projet de construction d’une nouvelle société. Outre la cherté et la vie et les revendications de justice sociale les manifestants ont également lancé des slogans hostiles au chef de l’état.Paul Denis, opposant farouche au chef de l’Etat, accuse la communauté internationale de supporter les actions du président Martelly, dont il réclame la démission. Au Cap Haïtien plusieurs milliers de personnes ont pris part à une manifestation organisée par le Collectif pour Libérer Haïti. Les manifestants ont dénoncé la cherté de la vie et le chômage ainsi que les actions de l’administration Martelly. De nombreux manifestants étaient munis d’assiettes pour attirer l’attention sur l’incapacité de nombreux citoyens de nourrir leurs familles. Les manifestants et des leaders de l’opposition dont André Michel ont également réclamé la démission du chef de l’Etat. Les dirigeants de l’opposition ont dénoncé dans l’après midi la dispersion des manifestations de Port-au-Prince et du Cap Haïtien par les forces de l’ordre.Le député Levaillant Louis Jeune juge qu’il y a une tentative de politisation de la police haïtienne. LLM / radio Métropole Haïti
Plusieurs milliers de manifestants dénoncent l’exclusion sociale
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