
La proposition du vice président du Sénat, Andrice Riché, de designer deux nouveaux représentants au Conseil Electoral Provisoire (CEP), bénéficie de l’appui de plusieurs sénateurs proches du gouvernement.Le sénateur de l’OPL exhorte le chef de l’Etat a œuvré auprès de sa majorité à la chambre des députés et du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) afin de designer des personnalités crédibles au sein de l’organisme électoral. M. Riché met l’accent sur la nécessité pour que les élections soient réalisées avant la fin de cette année pour éviter un chaos.Nous sommes obligé de participer aux élections c’est une condition indispensable, dit-il refusant de se prononcer pour l’application de l’article 12 de l’accord d’El Rancho.L’Etat décidera les conditions pour organiser le scrutin, a-t-il martelé. Très remonté contre les sénateurs du groupe des 6, le sénateur Riché soutient qu’il n’est pas préoccupé par la notion d’équilibre au sein de l’organisme électoral.Certains sénateurs ont été élus dans des scrutins contestés, dit-il rappelant que des organisations de la société civile avaient désigné des personnalités non crédibles dans le CEP de 2010. De son coté le sénateur Willy Jean Baptiste se dit confiant qu’une entente pourra être conclue entre le Sénat et l’Exécutif. Il juge que les leaders de la société civile peuvent encourager les sénateurs du Groupe des 6 à accepter la proposition du sénateur Riché en vue de trouver une solution à crise préélectorale. Cet avis est partagé par le sénateur Lucas Saint Vil qui se dit confiant dans la poursuite des discussions entre l’Exécutif et le Sénat.Il déplore l’obstination des sénateurs du Groupe des 6 à réclamer 3 nouveaux représentants au CEP. LLM / radio Métropole Haïti