
Le chef de l’état haïtien, Jocelerme Privert et le Premier Ministre Enex Jean Charles sont confrontés à des revendications contradictoires et persistantes des principaux acteurs politiques.Au centre de la polémique la formation d’une commission de vérification des résultats des scrutins du 9 aout et du 25 octobre 2015. Le conseiller spécial du Parti Haïtien Tet Kalé (PHTK), Guychard Doré, presse les autorités gouvernementales et électorales à relancer le processus dans le meilleur délai. Il dénonce l’attitude des membres du gouvernement qui veulent faire passer le temps afin de conserver le pouvoir en prorogeant de plusieurs mois la transition. Il accuse également des acteurs politiques d’être impliqués dans cette démarche.Selon le dirigeant du PHTK il faut relancer le processus électoral pour que le second tour de la présidentielle puisse être réalisé dans un délai relativement court.Il souligne qu’il s’agit d’un retour à l’ordre constitutionnel comme prévu dans l’accord du 6 février. Tel n’est pas l’avis du coordonnateur général de Lapeh, Anacacis Jean Hector, qui juge indispensable la formation d’une commission de vérification des scrutins contestés.Il prévient que cette commission ne peut être réalisé par le CEP mais par le chef de l’état Jocelerme Privert.Le rapport de la commission permettra de déterminer le candidat qui affrontera Jude Célestin au second tour, argue M. Jean Hector. De plus il soutient qu’il faudra des décisions politiques pour exclure les sénateurs et députés mal élus du Parlement.Il faut épurer le Parlement, lance l’ex sénateurs arguant que des dispositions relatives sont prévues dans le décret électoral d 2015. LLM / radio Métropole Haïti