Port-au-Prince/infrastructures : les artères de la capitale ne tiennent plus

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Les artères des différentes zones de la région métropolitaine de plus en plus délabrées. Les récentes pluies qui se sont abattues sur Port-au-Prince ont détérioré davantage les tronçons de route. Mieux vaut rouler sur une route en terre battue que de s’aventurer sur une route asphaltée ridée, déformée et trouée. La somme de fatigue et de stress accumulée est inestimable. Les conducteurs haïtiens sont les mieux placés pour en témoigner. Ils empruntent tous les jours les différentes artères de la région métropolitaine en piteux état.Le fait de rouler sur des routes asphaltées ponctuées de multiples dos d’âne provoqués par le processus de viellissement ou en raison de la mauvaise qualité de matériaux utilisés pour construire ces routes, on risque de perdre le contrôle du véhicule. Assez souvent des automobiles rentrent en collision quand ils tentent d’éviter au dernier moment un nid de poule devenu une crevasse à la suite d’une averse en corde. En dépit du viellissement accéléré des artères des différentes zones de la région métropolitaine, on continue de les rapiécer. A l’approche de la rentrée des classes, des unités du ministère des Travaux Publics Transport et Communication (TPTC) sont remarquées dans les rues en train de réhabiliter certaines chaussées. En raison de la saison pluvieuse, en certains endroits ces opérations sont suspendues. Certaines rues de Port-au-Prince sont devenues depuis quelque temps des marécages où seuls les véhicules tout terrain peuvent oser s’aventurer. La boue et les immondices retiennent les voitures et causent des dommages considérables. Dans ces conditions, Haïti perd beaucoup de devises dans l’achat de pièces de rechange et de produits pétroliers. Mais le plus important serait, de l’avis de plus d’un, de prendre des mesures qui permettent de sécuriser les routes du pays en vue de protéger la vie de chaque haïtien.

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