Poursuite de la grève dans les hôpitaux publics

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Rien n’a changé, plus de deux mois après que les médecins résidents aient entamé un mouvement de grève pour exiger de l’état haïtien de meilleures conditions de travail. Tout a commencé à l’hôpital de l’université d’état d’Haïti à Port-au-Prince. Une altercation entre un médecin résidant et l’administrateur de l’hôpital a dégénéré en bagarre, provocant ainsi un mouvement de grève pour contester la présence du responsable au sein de l’institution. Les médecins résidents en ont ensuite profité pour lancer un arrêt de travail de longue durée. Evoquant les conditions déjà difficiles dans lesquels ils travaillent, ces derniers ont fait des adeptes et ont pu provoquer la paralysie quasi-totale de presque tous les hôpitaux publics du pays. Mais alors que la crise perdure, ses conséquences se font durement ressentir. Environs deux mois après le début du mouvement les quelques rares malades rencontré au sein de ce centre hospitalier, le plus grand de la capitale, sont livrés à eux même. La grève des médecins résidents affecte non seulement les malades de l’hôpital général, mais aussi leurs parents. Au centre obstetrico-gynécologique Isaie Jeanty- Leon Audain, communément appelé chancerelles, c’est pratiquement le même tableau, la poussière et l’insalubrité font la loi. Malgré les négociations engagées, résidents et autorités sanitaires ne sont toujours pas parvenues à juguler la crise qui sévit dans les hôpitaux publics, alors des malades meurent presque chaque jour. EJ/Radio Métropole Haïti

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