Poursuite des consultations autour du salaire minimum

Les membres de la commission sénatoriale des affaires sociales sont résolument tournés vers le dialogue sur le dossier du salaire minimum.Après une rencontre avec les membres de la commission présidentielle sur la compétitivité, les sénateurs se sont entretenus hier avec une délégation d’hommes d’affaires conduite par le président de la chambre de commerce et d’industrie d’Haïti (CCIH), Reginald Boulos. Une rencontre a huit clos pour débattre des avantages et inconvénients de d’une augmentation du salaire minimum à 200 gourdes. Les membres du secteur patronal ont soumis aux élus des propositions de nature à favoriser la création d’emploi.M. Boulos qualifie la rencontre de plus de deux heures de productive même si aucune résolution n’a été adoptée.Il espère que les pères conscrits tiendront compte des informations qu’ils ont pu collecter afin de se faire une idée de la situation.Reginald Boulos met en garde contre l’adoption de disposition néfastes pour l’économie nationale même si elles sont prises de bonne foi.Les responsables de la CCIH se proposent d’encourager le dialogue entre les différents secteurs afin d’obtenir un consensus qui d’une part améliorera les conditions des ouvriers et d’autre part favorisera la création d’emploi.Outre le sénat divers organismes de l’état, membres de la commission tripartite, le ministère des affaires sociales, le patronat et le secteur syndical, oeuvrent afin de trouver un accord sur le salaire minimum.Quoique relativement satisfait de la rencontre, M. Boulos n’a pas voulu faire trop de commentaires sur les 200 gourdes.De son coté la présidente de la commission affaires sociales du sénat, Semephise Gilles, réclame des considérations pour les secteurs agricole, commercial et industries d’exportation.Elle révèle que les hommes d’affaires ont dénoncé entre autres les tarifs douaniers trop élevés.7 semaines après le vote de la lois sur le salaire minimum par la chambre basse, la sénatrice Semephise Gilles annonce qu’un calendrier pourrait être envisagé pour les 200 gourdes. LLM

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