Sur les 5083 postes de vaccination prévus, moins de 3000 ont été constitués. Les intéressés avaient du mal à identifier les centres de vaccination qui étaient éparpillés dans les différentes communes du pays. De plus, le nombre de professionnels de santé et volontaires espérés pour la première journée n’a pas été atteint. Les opérations de vaccination dans certaines communes du pays s’étaient révélées difficiles en raison des intempéries qui frappent le Nord, le Nord-Est et la Grand Anse. La première journée de vaccination a été marquée par une faible participation de la population et les responsables mettent en cause l’absence de campagne de motivation . « Nous sommes certains que la mobilisation n’a pas été faite à temps et les membres de la population n’ont pas été sensibilisés » a notamment déclaré le responsable de la Direction Départementale de l’Ouest de la Santé, le Docteur Jacques Duc. La coordonnatrice de la campagne est de cet avis mais se déclare en partie satisfaite du déroulement de la première journée compte tenu des contraintes. Elle a annoncé que des mesures seront adoptées en vue de contourner certains obstacles lors des deux (2) prochaines journées, le 4 février et le 4 mars. Cette fois-ci, le matériel de vaccination sera acheminé à temps dans les différents postes et la motivation devra démarrer au moins une semaine à l’avance. La campagne nationale de vaccination contre la polio, la diphtérie, le tétanos, la rougeole et la coqueluche a l’appui de l’OPS/OMS, de l’UNICEF, de l’USAID , de l’ACDI , du Japon et du Canada.
Premier bilan de la campagne de vaccination
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