La Commission Episcopale nationale justice et paix souhaite que les autorités sanctionnent les candidats impliqués dans des fraudes et actes de violence à l’occasion du second tour des législatives. Dans sa première évaluation du scrutin du 21 avril la commission justice et paix dit noter que le peuple n’est pas allé en masse aux urnes. La Commission ce faible taux de participation par la mauvaise expérience vécue avec les législatures précédentes, le renvoi répété des dates par le Conseil électoral provisoire (Cep), la mauvaise organisation du scrutin et les longues heures d’attente enregistrées le 7 février dernier. Toutefois, la Commission Episcopale nationale justice et paix souligne une nette amélioration dans l’organisation des joutes par le Cep qui avait pris un ensemble de dispositions pour corriger les erreurs commises le 7 février 2006.Par ailleurs, la Commission épiscopale justice et paix déplore le fait qu’il n’y ait pas eu un vrai changement dans le système électoral puisque, selon ladite commission, les listes électorales n’ont pas été révisées , le plan mis en place pour assister les citoyens n’a pas fonctionné. D’autre part, les tentatives de fraudes en plusieurs endroits n’ont pas laissé indifférente la Commission Episcopale. Elle attire l’attention sur les témoignages qui font état des candidats aux postes électifs qui s’implique dans des actes de fraude, dans la violence et l’intolérance.La Commission épiscopale fait remarquer qu’en dépit d’un certain progrès, la mise en place des mégas centres de vote n’a pas eu les résultats escomptés en terme d’efficacité. La Commission recommande enfin au Cep de se pencher sur les difficultés réelles des analphabètes avant la tenue des prochaines élections au niveau des collectivités territoriales.
Première évaluation du scrutin du 21 avril, la Commission épiscopale justice et paix souhaite une plus grande rigueur de la part du Cep
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