La cérémonie s’est déroulée à l’hôtel Montana, mercredi, en présence de membres et des candidats à la présidence des 11 formations. Ces leaders devraient annoncer prochainement un candidat unique à la magistrature suprême de l’Etat.11 partis politiques forment une coalition dénommée « Bloc Alternatif » pour offrir une alternative à ceux-là qui, jusqu’ici, ne se retrouvent pas dans les options présentées par d’autres secteurs. Emmanuel Justima responsable de l’Action Démocratique, parti membre du « Bloc Alternatif », indique que ce mouvement se propose d’œuvrer en faveur d’un réel changement en Haïti.Face à un pays ravagé par des années de troubles politiques, il faut de nouveaux hommes politiques et une nouvelle vision, soutient Emmanuel Justima. Le porte-parole du « Bloc Alternatif » tente de faire comprendre que la classe politique traditionnelle serait responsable du mal développement d’Haïti.De l’avis du docteur Emmanuel Justima, le pays fait face non seulement à une crise d’hommes mais aussi et surtout à une crise morale. A plus forte raison, affirme le responsable de l’AD, il faut des hommes politiques crédibles capables de donner une nouvelle orientation à Haïti. Les 11 candidats à la présence formant le « Bloc Alternatif » décident de parler d’une seule voix.Les dirigeants des 11 partis politiques, entre autres, l’Action Démocratique, le Parti Social Rénové, l’Action Démocratique pour Bâtir Haïti, l’Union Nationale Chrétienne pour la Reconstruction d’Haïti, le Front Civico-politique Haïtien, le Mouvement pour la Réconciliation Nationale et le Parti pour l’Evolution Nationale Haïtienne, ont signé le protocole d’accord le 5 janvier 2006. Tous ils ont pris l’engagement de s’entre aider et de conquérir ensemble le pouvoir. Mais ils n’ont pas encore décidé qui briguera la présidence de la république le 7 février 2006 sous la bannière du « Bloc Alternatif ».
Présentation officielle du « Bloc Alternatif » composé de 11 partis politiques.
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