
Le rapport de l’autopsie indique que l’ex président René Préval n’a pas été tué par une substance toxique. Le directeur de l’institut médico légale, Jean Armel Demorcy, a fait valoir que M. Préval est décédé en raison d’une détresse respiratoire.Les examens ont permis de constater que les poumons étaient encombrés, a dit le médecin expliquant que les sécrétions trop abondantes ont empêché à l’ex président de respirer. Il a été victime d’une broncho pneumopathie obstructive, a indiqué le médecin rappelant que 5% des décès sont dues à cette pathologie.Docteur Demorcy laissé entendre qu’il s’agissait d’une maladie chronique pour l’ex président.Les fumeurs sur de longue période sont régulièrement touchés par cette pathologie qui affaiblit les poumons. Les deux poumons étaient totalement détruits et l’ex président ne pouvait plus respirer, a dit docteur Demorcy soulignant que la faiblesse des poumons empêche d’expulser l’air emmagasiné dans les poumons. On n’a pas trouvé une seule trace de substance toxique, martèle le médecin légiste rapportant les résultats de l’autopsie réalisée aux Etats Unis. L’ex président est mort d’une cause naturelle, conclut le médecin qui avait réalisé les prélèvements sur le corps de M. Préval.Le décès pratiquement subit de l’ex président Préval le 3 mars 2017 avait provoqué la stupeur au sein de la classe politique.De nombreuses personnalités avaient appelé à une autopsie et une enquête redoutant que l’ex président soit victime d’un assassinat. Prenant en compte le rapport de l’autopsie le chef du Parquet de la capitale a décidé de classer le dossier sans suite. LLM / radio Métropole Haïti