Prison à vie et travaux forcés pour les kidnappeurs

Le gouvernement lance un sévere avertissement aux kidnappeurs. Le Conseil des ministres du mercredi 4 mai a adopté un décret augmentant la peine pour les auteurs et co-auteurs d’enlèvements. Ils seront désormais condamnés à la prison à vie, annonce le secrétaire général du Conseil des ministres, Eneck Jn Charles . Le gouvernement intérimaire semble vouloir prendre le taureau par les cornes dans la mesure où le kidnapping, un des élements les plus récents de l’insécurité, gagne du terrain. Le pouvoir intérimaire renforce les peines prévues pour démontrer la détermination de l’Etat à combattre ce crime sanctionné désormais de travaux forcés à perpétuité, précise le ministre de la justice et de la sécurité publique. Bernard Gousse indique que les peines allant de un à cinq ans sont nettement insuffisantes. Lors de ce Conseil des ministres spécial, le gouvernement a entendu le directeur général de la police nationale sur le plan mis en œuvre par l’institution pour combattre l’insécurité. Léon Charles fait état d’opérations visant le retour de la loi dans les quartiers considérés comme des zones de non droit. Le dossier de l’insécurité demeure la priorité du gouvernement, précise le ministre de la justice et de la sécurité publique. La police sera encadrée par le pouvoir central, ajoute maitre Bernard Gousse qui entend également faire appel à la Minustah. La décision de punir sévèrement le kidnapping n’est qu’un commencement, à en croire le chef du cabinet du président provisoire. Pierre Michel Brunache révèle que le pouvoir intérimaire travaille sur un projet visant à combattre le terrorisme.

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