Profond mutisme du gouvernement sur l’extradition de Guy Philippe

Les officiels haïtiens sont silencieux sur le dossier de l’arrestation et l’extradition d’un sénateur élu. Guy Philippe, membre d’un regroupement proche du Parti Haitien Tet Kalé (PHTK), a été extradé aux Etats unis pour y être jugé pour trafic de drogue. La séance en assemblée nationale pour l’ouverture de la première session de l’année législative se fera, ce lundi 9janvier 2017, sur fond de crise entre le Parlement et l’Exécutif. La Présidence et la Primature se sont gardés de faire des commentaires sur l’extradition de M. Philippe. Le ministre de la justice , Camille Junior Edouard, n’a pas répondu vendredi à une convocation du Sénat sur le dossier. Il a fait valoir un conflit d’agenda pour justifier son absence. Les conseillers électoraux se sont gardés de faire des commentaires sur le dossier. Le directeur exécutif du CEP, Uder Antoine, a soutenu que le dossier de M. Philippe n’avait pas été traité par l’actuel conseil. Il s’agissait d’une élection en continuation , dit-il rappelant que la validation du dossier de candidature de M. Philippe avait été réalisé par le CEP de Pierre Louis Opont. Selon des spécialistes il revient au Sénat de se porter au secours de M. Philippe. C’est un sénateur élu et il jouit de certains privilèges, argue le sénateur Andrice Riché, élu comme M. Philippe dans la Grand Anse. M. Philippe, qui avait obtenu son certificat d’élection du CEP a été appréhendé le même jour par des agents de la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS) et transmis aux agents de la Drug Enforcement Administration (DEA) LLM / radio Métropole Haïti

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