Septième reportage dans la série de Radio Métropole consacrée à l’amendement constitutionnel initié par les élus du 21 mai . Aujourd’hui, la question du culte de la personnalité. Dans la Constitution de 1987, l’article qui traite du culte de la personnalité est le #7. Le coup de balai des parlementaires Lavalas veut que cet article et son alinéa 1 deviennent article 5. Avant la transformation de l’article 7 , il stipulait que le culte de la personnalité est formellement interdit. Les effigies, les noms de personnages vivants ne peuvent figurer sur la monnaie, les timbres, les vignettes. Il en est de même des bâtiments publics, des rues et des ouvrages d’art. Tandis que l’alinéa 1 est libellé comme suit : l’utilisation d’effigie de personne décédée doit obtenir l’approbation du corps législatif. Si la prochaine législature entérine le projet tel que proposé, on pourra lire l’article 5 amendé ( qui englobera le 7 et alinéa) formulé en ces termes : « le culte de la personnalité est formellement interdit. L’utilisation d’effigie et de noms de personnes décédées uniquement peut figurer sur la monnaie, les timbres, les vignettes, les bâtiments publics, les rues et les ouvrages d’art avec l’approbation de l’Assemblée Nationale ». Si dans les deux cas, l’interdiction formelle du culte de la personnalité est maintenue , il serait de bon ton de se référer aux définitions éthimologiques pour une bien meilleure compréhension à la lumière des faits vécus au quotidien depuis l’adoption de la constitution de 87. Comment le « petit Larousse illustré » définit le culte de la personnalité ? C’est l’admiration et approbation systématique de qulqu’un en particulier d’un dirigeant politique d’un système totalitaire. Le « Petit Robert » va plus loin dans sa définition du culte de la personnalité. L’expression se définit ainsi : c’est l’attitude politique qui privilégie l’image du chef . Dans la Constitution de 87 de même que dans l’amendement proposé , cette pratique est formellement interdite, du moins sur le papier.
Projet d’amendement constitutionnel : observations sur le culte de la personnalité
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