Des directeurs d’école impliqués dans le Programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire, PSUGO, continuent de réclamer du ministre de l’éducation nationale le versement de la 2e et la 3e tranche de fonds pour l’année académique écoulée. Réunis au sein de l’union des directeurs d’écoles privées d’Haïti, UDEPH, ces responsables d’établissements scolaires, qui rencontraient la presse ce jeudi, ont donné au ministre Nesmy Manigat un ultimatum expirant le mardi 29 juillet prochain, pour satisfaire leurs revendications. Dans le cas contraire, ces directeurs d’écoles menacent de rendre public certaines révélations autour des cas de graves irrégularités constatées à travers le PSUGO. Le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) avait annoncé dans un communiqué qu’il a été décidé d’exclure 85 établissements scolaires du Programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO) se trouvant à Carrefour et à Gros-Morne. Cette décision fait suite à une enquête effectuée par l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) sur 208 écoles privées impliquées dans ledit Programme dans la commune de Carrefour et 132 à Gros-Morne. Le rapport avait révélé, d’une part, diverses irrégularités et fraudes ainsi que la non existence de plusieurs écoles et, d’autre part, l’incapacité de 64 écoles à prouver les effectifs de leur classe, en raison notamment de l’inexistence d’un cahier de présence. EJ/Radio Métropole Haïti
PSUGO : Des directeurs d’école réclament le versement de la 2e et la 3e tranche
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