Quel bilan pour Jean Marie Chérestal , huit (8) mois après son entrée en fonction?

Le premier ministre Jean Marie Chérestal bouclera son 9 ème mois en poste ,le 1er décembre prochain. Plus de huit (8) mois après ,le bilan des réalisations du gouvernement Aristide/Chérestal est peu reluisant. Le bien-être promis par les dirigeants lavalassiens demuere jusqu’ici un voeu pieux. Le 1er mars dernier l’ordonnateur national de Lome, technocrate confirmé, est introduit à la tête du nouveau gouvernement lavalas. Dans sa chemise de premier ministre, cinq (5) axes principaux . Mais Jean Marie Chérestal dispose d’un résumé. Le Chef du Gouvernement s’engage à travailler pour changer les conditions de vie de la population . Ceci , pour assurer le président Jean Bertrand Aristide que son slogan fétiche  » lapè nan tèt, lapè nan vant  » pour l’année 2001, sa fameuse promesse , sera bientôt une réalité. Jean Marie Chérestal s’adresse à son cousin Aristide en lui demandant de ne pas s’inquiéter car il va travailler pour donner à manger à la population . Et pour y arriver ,le nouveau premier ministre annonce une politique d’austérité marquée du sceau de la fermeté. L’engagement de Chérestal, aux yeux de plus d’un , voudrait dire que rien n’allait au sein du gouvernement de Jacques Edouard Alexis ,son prédecesseur. Pourtant , les scandales financiers sont devenus monnaie courante au sein du gouvernement , achat de maison au prix fort pour le premier ministre lui-même assumé par Jean Bertrand Aristide, détourtements de fonds au sein du ministère de l’intérieur dénoncé par M. Chérestal ,malversation au sein de plusieurs conseils minicipaux ,problème de hiérarchie , bref cela ne tourne pas rond pour le premier ministre après huit (8) mois de gouvernance. Cette situaiton a eu pour effet de placer le gouvernement sur la défensive avec une certaine grogne de la population . Les premières manifestations venaient de la province dans le cadre d’un conflit ouvert qui oppose M. Chérestal à son ministre de l’intérieur Henri Claude Ménard . Puis ce sont les Organisations Populaires (OP) lavalas contre tout le gouvernement , à Jérémie, aux Gonaïves , dans le Plateau Central et également à la Capitale . Ces OP reprochent à Jean Marie Chérestal que «  » lapè nan tèt ,lapè nan vant  » , promis par Jean Bertrand Aristide lui-même soit toujours un fameux slogan vide et quant au président du 26 novembre , il ne serait nullement responsable que 2001 ne soit pas « bon tout bon »